Mobile first : LA réflexion ecommerce pour ces soldes d'été

Le 'mobile first' plus que jamais au coeur des réflexions ecommerce. En cette période de soldes d'été, l'Hexagone reste pourtant encore loin derrière ses voisins en terme de m commerce...

MOBILE FIRST : LA RÉFLEXION ECOMMERCE POUR CES SOLDES D'ÉTÉ

Le 17 Août 2017, par Pierre BRYL

mobile first soldes eteEn cette période de soldes d'été, personne n'a envie de s'enfermer chez soi pour chiner les bons plans sur les sites ecommerce. Pourquoi ne pas se libérer et accéder au m commerce depuis son mobile ?
Aujourd’hui, 70% des consommateurs utilisent leur smartphone dans les points de vente en on- et offline. Principalement pour consulter des avis, comparer des prix… ou simplement utiliser les applis magasin. Pour seulement 27% d’actes d’achat, selon le dernier rapport de l’Observatoire du Marketing Mobile en France (MMAF). D'où l'importance pour les acteurs du commerce d'orienter leur réflexion sur fond de mobile first.

Le chiffre présenté par la MMAF semble faible mais cache pourtant une croissance exponentielle du m commerce depuis quelques années. En effet, les ventes influencées par des promotions sur mobile ont représenté 440 millions d’euros, pour 81 millions d’euros d’achat direct via smartphone en 2017. Le consommateur recherche aujourd’hui plus d’interactivité dans son expérience d’achat. La meilleure réponse à cette attente semble se trouver au creux de notre poche…

 

LE COMMERCE MOBILE LONGTEMPS EN RETARD…

Majoritaire en Chine (représentant un achat online sur deux en 2015), le m commerce tarde à décoller en France. En effet, la notion de mobile first n’est entrée dans les mœurs françaises que depuis environ 5 ans. Pour une ascension fulgurante, puisque le nombre d'utilisateurs mobiles (smartphones) est passé de 17% à 65% de la population ces 3 dernières années, selon une source STATISTA 2017.

Avant cela, des moyens de paiement par mobile avaient bien tenté de se faire une place dans le cœur des acheteurs (Paiement par SMS, codes Audiotel…etc), sans véritable succès. Ces types d’achats étaient limités en terme de montant, et donc peu adaptés aux achats de biens / services importants. Le paiement via smartphone a commencé à se généraliser avec la mise en vente d’applis mobiles (jeux, maps, presse…) sur des stores type Android ou IOS.

"Le mobile first a amené les acteurs de la vente sur le créneau du m commerce"

En France, la part du m commerce par rapport au ecommerce n’était que de 15% en 2015 et de 21% en 2016 (étude Webloyalty Panel). Par « m commerce », on parle ici de transactions réalisées par mobile. Ce qui semble peu quand on sait que 65% des Français possédaient un smartphone en 2016 (95% pour les 18-24 ans), selon un rapport récent publié par Infogram.

Ce retard du mobile first en France se traduit aussi par les chiffres qu’affichent ses voisins européens. Ainsi, en 2017, la proportion d’acheteurs mobile a été plus importante en Allemagne et au Royaume-Uni : respectivement 39% et 43% de la population contre presque 27% pour l’Hexagone, toujours selon l’Observatoire du Marketing Mobile. Par comparaison, les Etats-Unis sont loin devant, avec 48% d'adeptes du commerce mobile.

 

…AUJOURD’HUI EN NETTE PROGRESSION

Pour la première journée des soldes ce 28 Juin 2017, 39% des acheteurs ecommerce ont effectué leurs transactions sur smartphone ou tablette, selon le panel Webloyalty. Et ce chiffre reste en progression : le nombre d’acheteurs mobile a augmenté de 24% en France, passant à 17,5 millions. Une progression facilitée par le renforcement de la sécurisation des paiements, mais aussi par la technologie de nos mobiles. Aujourd’hui, notre smartphone est équipé pour intervenir sur plusieurs étapes en amont et en aval du processus d’achat :

De plus, l’utilisation du mobile, même off-line, participe aussi à dynamiser le commerce grâce au marketing viral. En milieu urbain, une personne sur deux utilise son téléphone pour prendre en photo/vidéo les panneaux et affiches publicitaires. Parmi eux, la moitié les diffusent à leurs proches par SMS, et près de 40% des concernés les partagent sur les réseaux sociaux. Voici bien la preuve que le ecommerce sur mobile profite également aux enseignes locales en attirant l’attention des consommateurs sur les points de vente physiques, et particulièrement sur le secteur de la mode !

Malgré une utilisation encore timide il y a peu, le m commerce connaît une croissance exponentielle, ce qui pousse les enseignes du secteur à penser mobile first. Cette progression ouvre aussi la voie à une nouvelle façon de consommer : le u-commerce.

 

VERS UN NOUVEAU TYPE DE COMMERCE UNIFIÉ ?

Le u-commerce (« u » pour ubiquitous, c’est-à-dire « partout à la fois ») est un nouveau type de commerce unifié sur lequel se penchent déjà de nombreuses enseignes.

Ce concept mise sur l’hyperlocal, avec une expérience client complètement personnalisée en magasin, et des canaux d’interactivité reliés. Le but ? Rediriger le consommateur ecommerce vers des points de vente et des services locaux. Avec le commerce unifié, le client pourra consulter des fiches produits de manière interactive en magasin, mais aussi bénéficier d’un compte fidélité en fonction de sa proximité géographique et commerciale avec son point de vente / service.

 


Il reste néanmoins des complexités juridiques et éthiques sur le respect de la vie privée (CNIL). Mais aussi des problématiques techniques sur les fréquences standards à appliquer entre les mobiles et les dispositifs RFID. Enfin, un tel dispositif nécessite la mise en place de services de support adaptés, car les réseaux physiques et numériques ne sont pas toujours interopérables par défaut.

Cette idée d'ubiquité et d'interopérabilité au sein de votre structure, on la retrouve dans les solutions Altazion. Vente en ligne, digitalisation magasin et amélioration de vos process en matière de commerce unifié, voilà ce qui fait notre force depuis 2004.